NAUSICALM 50mg Boite de 14 gélules
Nausées et vomissement sans fièvre et mal des transport.
FORMES et PRÉSENTATIONS
Gélule.
COMPOSITION
Diménhydrinate .................................................................................................................................. 50 mg
Pour une gélule.
Excipient : saccharose.
Excipients : Granules neutres taille 30 (saccharose 75 pour cent, amidon 25 pour cent), gomme laqué, polyvidone excipient, talc.
INDICATIONS
·Traitement symptomatique de courte durée des nausées et des vomissements non accompagnés de fièvre.
·Prévention et traitement du mal des transports.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
RESERVE A L'ADULTE (à partir de 15 ans). 1 à 2 gélules toutes les 6 à 8 heures.
Posologie maximale : 400 mg/24 h, soit 8 gélules/24 h.
Dans le traitement du mal des transports : la première prise doit être absorbée une demi-heure avant le départ. La prise peut éventuellement être renouvelée au cours du voyage.
Dans le traitement symptomatique des nausées et des vomissements non accompagnés de fièvre : la durée du traitement sans avis médical ne doit pas dépasser 2 jours.
CONTRE-INDICATIONS
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :
·Hypersensibilité aux antihistaminiques.
·Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
·Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en cas d'allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Mises en garde spéciales
Ce médicament contient du saccharose.
Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose.
Précautions d'emploi
Par prudence, ne pas utiliser ce médicament en cas d'asthme bronchique.
Le diménhydrinate doit être utilisé avec prudence : chez le sujet âgé présentant : une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, une constipation chronique (risque d'iléus paralytique), une éventuelle hypertrophie prostatique ; dans les insuffisances hépatiques et/ou rénales sévères, en raison du risque d'accumulation.
Des précautions doivent être prises en cas d'association avec certains antibiotiques ototoxiques, le diménhydrinate pouvant masquer les symptômes d'une ototoxicité.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions) pendant le traitement est fortement déconseillée. Le risque d'abus et de pharmacodépendance est faible.
Toutefois, des cas d'abus et de pharmacodépendance ont été rapportés principalement chez des adolescents ou des jeunes adultes à des fins récréatives et/ou chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou ayant des antécédents d'abus et/ou de pharmacodépendance.
La survenue de signes ou symptômes évoquant un usage abusif du dimenhydrinate doit faire l'objet d'une surveillance attentive.
INTERACTIONS
Interactions médicamenteuses :
Associations déconseillées
+ Alcool Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antihistaminiques H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques)
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
+ Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), benzodiazépines, barbituriques, anxiolytiques autres que benzodiazépines, hypnotiques, neuroleptiques, antidépresseurs sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du diménhydrinate au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d'un antihistaminique anticholinergique, ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement
L'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement (le diménhydrinate passe dans le lait maternel).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
EFFETS INDÉSIRABLES
Les caractéristiques pharmacologiques du diménhydrinate sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique Pharmacodynamie) :
Effets neurovégétatifs sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ; effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, rétention urinaire, tarissement de la sécrétion lactée ;
hypotension orthostatique ; troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé ; incoordination motrice, tremblements ;
confusion mentale, hallucinations ;
plus rarement, des effets sont à type d'excitation : agitation, nervosité, insomnie. Très rares cas de symptômes extrapyramidaux chez l'enfant.
Effets hématologiques leucopénie, neutropénie ; thrombocytopénie ; anémie hémolytique. Réactions de sensibilisation érythèmes, eczéma, purpura, urticaire éventuellement géante ; œdème, plus rarement œdème de Quincke ; choc anaphylactique. Des cas d'abus et de pharmacodépendance ont été rapportés chez des adolescents ou des jeunes adultes à des fins récréatives et/ou chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou ayant des antécédents d'abus et/ou de dépendance.
Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.ansm.sante.fr
SURDOSAGE
Chez l'enfant Les signes dominants comportent une excitation avec agitation, des hallucinations, une incoordination, et des convulsions.
Pupilles fixes et dilatées, rougeur des téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents.
La phase terminale s'accompagne d'un coma qui s'aggrave avec un collapsus cardiorespiratoire ; la mort peut survenir dans un délai de 2 à 98 heures.
Chez l'adulte La dépression et le coma peuvent précéder une phase d'excitation et de convulsions. Fièvre et rougeurs des téguments sont plus rares. Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
PHARMACODYNAMIE
ANTINAUPATHIQUE.(N : système nerveux central) Diménhydrinate : antihistaminique H1, à structure éthanolamine, qui se caractérise par : ·un important effet sédatif aux doses usuelles, d'origine histaminergique et adrénolytique centrale ;
·un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables périphériques, mis à profit dans la prévention et le traitement du mal des transports ;
·un effet adrénolytique périphérique pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les bronches, l'intestin et les vaisseaux.
PHARMACOCINÉTIQUE
La présentation des gélules sous forme de microgranules est caractérisée in vitro par une libération continue et progressive du principe actif (de 25 % à 45 % dans la 1ère heure, de 55 % à 75 % dans la 2ème heure, supérieure à 75 % après la 4ème heure).
Pour l'ensemble des antihistaminiques, des éléments d'ordre général peuvent être apportés :
·La biodisponibilité est généralement moyenne.
·Le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation de nombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produit retrouvé inchangé dans les urines.
·La demi-vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne.
·La liposolubilité de ces molécules est à l'origine de la valeur élevée du volume de distribution.
Variation physiopathologique : risque d'accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE
Non renseignée.
DURÉE DE CONSERVATION
3 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Pas de précautions particulières de conservation.
Avis
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